Vous commencez à comprendre que mes conseils vont dans le sens d’un respect pus grand de soi mais aussi des autres et de l’environnement. Je vous ai parlé récemment de la fast fashion et de la nécessité de s’interroger et d’interroger les industriels au sujet de la fabrication des vêtements que nous portons.
La slow cosmétique est un mouvement qui va en ce sens. Il est né grâce à Julien Kaibeck, un belge (comme moi ;)). Voici un extrait de son blog :
Julien Kaibeck a fondé l’Association Slow Cosmétique (AISBL) qui milite pour une cosmétique plus écologique, plus saine et plus honnête avec les consommateurs. Cette Association félicite chaque année des marques cosmétiques avec la Mention Slow Cosmétique (liste) qui récompense ceux qui s’engage pour une beauté plus sensée.
Il est parti du constat que la cosmétique dite conventionnelle est trompeuse et nous pousse à la consommation en nous promettant une beauté ou une jeunesse éternelle grâce à l’utilisation de multiples produits. Il parle de brainwashing (lavage de cerveau). Tout ce marketing très bien organisé nous invite alors à tester et changer fréquemment de produits, pour trouver l’idéal… Il ne fait pas l’impasse sur le greenwashing, c’est-à-dire, ces marques qui jouent sur l’emballage, le nom, les couleurs qui rappellent le nature pour vous donner l’impression que le produit est naturel.
N’hésitez pas à parcourir son blog et le site slowcosmétique.com !
J’ai décidé de m’offrir son dernier livre, co-écrit avec Mélanie Dupuis, afin de faire connaissance plus en profondeur avec ce mouvement qui, plus qu’une mode, est une véritable philosophie de vie ! Consommer moins, mais mieux…
« Slow Cosmétique, Le guide visuel »
Et bien, je ne suis pas déçue par mon achat.
D’abord, c’est un joli livre, très bien illustré ! Il est divisé en quatre grands chapitres. On apprend dans un premier temps ce qu’est la Slow Cosmétique et les diverses raisons de l’adopter. Ensuite, Les gestes Slow Cosmétique de base sont détaillés (se démaquiller, se laver le corps et les cheveux, hydrater sa peau, se maquiller et se parfumer). Les deux derniers chapitres décrivent les 10 indispensables de la Cosmétiques Slow (savons, eaux florales, huiles végétales, etc.) et nous livrent 26 recettes plus ou moins élaborées de cosmétiques maisons Slow !
Ce que j’ai aimé, c’est qu’il nous apprend à déchiffrer les noms compliqués des composants des produits cosmétiques (INCI), ce qui nous rend plus responsables ! Ensuite, c’est un livre qui permet de choisir et créer des produits complètements adaptés à notre type de peau (sensible, grasse, mature, mixte, etc.) ! En effet, on y trouve de manière détaillée les principales propriétés des différentes huiles végétales (HV pour les intimes), huiles essentielles (HE) et eaux florales (ou hydrolats).
Je ne connaissais pas la Slow Cosmétique, j’ai l’impression qu’il s’agit vraiment d’un bon ouvrage pour s’y initier. En tout cas, après la lecture du livre, je me suis débarrassée des derniers produits qui me promettaient monts et merveilles. Je me suis procurée 2 huiles végétales, 2 eaux florales, de l’aloé véra, 3 huiles essentielles et de l’argile blanche. J’ai immédiatement débuté avec le démaquillage à l’huile et je dois dire que je suis plutôt conquise. Je reviendrai probablement sur le sujet plus tard.
En tout cas, je pense que cette vision du prendre soin de soi correspond à mes valeurs et risque de s’ancrer dans mes habitudes de vie.